CAFÉ BOURVIL

du 31 octobre au 10 novembre 2024

CHANSON & HUMOUR

Bourvil a été un grand comédien, mais son premier amour était la musique.

On connaît le Bourvil qui conduit une voiture blanche dans Le Corniaud et qui incarne Augustin Bouvet dans La Grande Vadrouille. On se souvient de l’acteur, de sa voix nasillarde et de ses moues amusantes, mais ce qu’on oublie parfois, c’est qu’André Raimbourg, alias Bourvil, était d’abord un chanteur. Un interprète qui aimait aussi bien les chansons drôles (La ta ca ta ca tac tac tique du gendarme), les textes simples (Salade de fruits, jolie, jolie, jolie), que les balades poétiques (Balade irlandaise) ou les airs nostalgiques (Le p’tit bal perdu).

C’est tout cet univers d’humour, de tendresse et de poésie que les artistes de Café Bourvil ont choisi de remettre en scène, pour notre plus grand bonheur.

Le Café Bourvil, c’est d’abord une troupe romande faite de musique, de théâtre et de passion. Une passion toute consacrée à André Raimbourg, plus connu sous le nom de … Bourvil.

On connaît bien le Bourvil du grand écran, celui qui conduit une voiture blanche dans Le Corniaud et qui incarne « Augustin Bouvet, peintre en bâtiment » dans La Grande Vadrouille. On se souvient de l’acteur, de sa voix nasillarde et de ses moues amusantes, mais André Raimbourg, alias Bourvil, était aussi un chanteur, interprète, et pas seulement comique

Bourvil : un grand comédien… ET un très grand chanteur !

Né dans la campagne normande, très loin des théâtres et des spectacles, il mémorise très jeune les chansons diffusées à la radio et se produit en spectacle à la fin des repas de famille.

Il se débrouille si bien que son beau-père lui fait cadeau d’un accordéon diatonique puis d’un phonographe. Enfin ! André peut écouter et réécouter à loisir ses morceaux favoris et améliorer son jeu.

Il poursuit ses études, envisage d’abord d’être enseignant, puis travaille comme boulanger. Mais alors qu’il ne parvient pas à choisir un métier, l’idée de devenir musicien professionnel fait peu à peu son chemin dans son esprit… Mais comment faire carrière lorsqu’on ne connaît personne ?

Fin des années 1930, à Paris, la mode est aux crochets, des concours pour chanteurs amateurs durant lesquels le présentateur comme le public ne font preuve d’aucune pitié. Si l’interprète est jugé mauvais, du moins par les spectateurs, ceux-ci n’ont qu’à crier ou huer depuis leurs fauteuils et le malheureux participant est immédiatement renvoyé en coulisses.

Encouragé par ses amis, André s’inscrit à l’un ce ces concours “crochet” et, surprise : le voilà gagnant ! Mieux encore, le public ovationne. C’est le début de la vie parisienne pour l’aspirant chanteur, le moment aussi où il se choisit un nom de scène : Bourvil.

Ses numéros étant de plus en plus demandés, il engage un imprésario. Un soir, il est remarqué par le directeur du très populaire Club, là où sont passés tous les plus grands talents : Ray Ventura, Edith Piaf, Django Reinhardt… Et en 1945, Bourvil a droit, lui aussi, à son numéro.
C’est un triomphe ! Ses chansons, telles que Les crayons, sont tant applaudies que l’artiste lui succédant sur scène, une certaine Line Renaud, est accueillie par huées et sifflements. Dans la foulée, Bourvil est engagé à la radio, dans l’émission Pêle-mêle de Jean-Jacques Vital. Puis en 1946, il est à l’affiche du prestigieux théâtre de l’ABC.

Avec des chansons drôles (« la ta ca ta ca tac tac tique du gendarme »), des textes simples et ‘mignons’, ( « salade de fruit, jolie, jolie, jolie »), mais aussi des balades poétiques (Balade irlandaise) et des airs plus nostalgiques (C’était bien, plus connue sous le nom de Le p’tit bal perdu) Bourvil a su prouver ses qualités incontestables d’interprète.

CAFE BOURVIL

Créé en septembre 2017 pour marquer les 100 ans de la naissance d’André Raimbourg, Café Bourvil rassemble quelques artistes qui ont voulu rendre un vivant hommage à cet interprète particulièrement talentueux. Au chanteur plus qu’au comédien. Et comme Bourvil nous a laissé plus 300 chansons … ils ont eu l’embarras du choix ! 

OCTOBRE 2024

JE 31, 20H

NOVEMBRE 2024

VE 1ER, 20H
DI 3, 11h (supplémentaire)
DI 3, 17H
JE 7, 20H
VE 8, 20H
SA 9, 20h (supplémentaire)
DI 10, 17H

JEU

Catherine RUEDIN
Yves SAVARY

MUSIQUE

Jérôme OBERSON, accordéon

Saison 2024 | 2025