HEIDI

du 10 au 21 septembre 2025

THÉATRE

Tout le monde connaît l’histoire de Heidi, cette petite orpheline qui trouve le bonheur auprès de son grand-père, dans les montagnes suisses et qui touche son entourage avec son grand cœur et sa fraicheur.

Publié en 1880, le premier volume a immédiatement remporté un succès considérable et le roman fut traduit en six langues, dont le français et l’anglais. Mais « Heidi » n’est pas uniquement une pièce maîtresse du patrimoine culturel suisse, c’est aussi un phénomène mondial. En mai 2023, les deux archives zurichoises de « Heidi » et Johanna Spyri ont été inscrites au registre mondial de l’UNESCO !

La version que nous vous proposons met en scène trois adultes et trois enfants dans un décor absolument féérique. Le spectacle à voir en famille pour ouvrir la saison!

SEPTEMBRE 2025

ME 10, 15H
JE 11, 20H
VE 12, 20H
SA 13, 15H
DI 14, 17H
MA 16, 20H
ME 17, 15H
VE 19, 20H
SA 20, 15H
DI 21, 17H

BILLETTERIE

HEIDI SUR SCÈNE

Alors que les répétitions ont démarré il y a peu, deux des protagonistes de ce grand projet ont accepté de faire une pause. Rencontre avec Jean CHOLLET, l’instigateur de ce projet, et Laurent SANDOZ, le Arlevin de la dernière Fête des Vignerons qui incarnera ici le fameux grand père.

Q : Jean Chollet, pourquoi raconter cette histoire au théâtre en 2025 ? A l’heure où les troubles mondiaux sont plus source de tourments que d’insouciance enfantine ?

Jean Chollet : Lorsque j’ai choisi de m’atteler à cette œuvre majeure de Johanna Spyri, venait d’être inscrite au patrimoine culturel de l’Unesco. J’ai été à la fois surpris et ravi de cette nouvelle ! C’était pour moi une manière de rendre honneur à cette œuvre.

Ce classique de la littérature enfantine est devenu porteur d’un message à la fois universel et intemporel. Raconter l’histoire de cette petite montagnarde amoureuse des chèvres, du grand air et de la liberté, c’est aussi raconter l’amitié et l’amour qui déplacent les montagnes. Et par les temps qui courent, porter des messages d’espoir et de fraternité ne peut que nous faire du bien sur le plan collectif.

Dans ce contexte, je trouvais très important d’ouvrir la saison avec un spectacle qui rassemble les générations, les sensibilités, les goûts théâtraux.

Q : Laurent Sandoz, vous avez joué dans des grands théâtres, au Théâtre du Jorat notamment, vous avez également incarné Arlevin dans la mémorable Fête des Vignerons de 1999. Quel plaisir trouvez-vous à jouer ici dans un tout petit théâtre, un théâtre de poche tel que le Bateau-Lune ?

Laurent Sandoz : Aussi surprenant que cela puisse paraître, j’ai énormément de plaisir. On peut y faire des choses délicates. Pas besoin d’élargir ou de « forcer ». Il faut naturellement que le son porte jusqu’au fond de la salle. Mais c’est un type de théâtre qui permet des choses plus fines et subtiles et ça c’est très agréable.

Q : Vous allez incarner le grand père de Heidi. Au fond que représente Heidi pour vous ? Est-ce un livre que vous avez connu dans votre enfance ou pas du tout ?

Laurent Sandoz : Je vais peut-être vous surprendre mais non, je n’ai pas eu connaissance de Heidi pendant mon enfance. Mes parents considéraient que c’était peut-être trop « suisse allemand ». (rires). Mais naturellement j’ai ensuite assez vite pris connaissance de ce mythe fondateur de la littérature suisse.

Q : Et pour Heidi, vous allez jouer avec beaucoup d’enfants. Comment abordez-vous le travail avec eux sur le plateau ?

Laurent Sandoz : Ecoutez, je suis très admiratif de leur capacité à se glisser dans leur rôle et je les trouve chacun très doués. Quand je vois évoluer ces enfants que nous avons dans la distribution, je vois leur vitalité et je me dis que je suis en fait « un vieux » (rires). Quand j’étais enfant, je n’aurais jamais pu faire ça. C’est un vrai plaisir de partager le plateau avec eux.